C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de Pascal Courson (Responsable d’Equipe du Secours Catholique d’Esbly) ce matin à 11h30.
Pascal se battait depuis plusieurs mois contre la maladie. Nous pensons à sa femme, Sylvie, à ses enfants et à l’ensemble des bénévoles de l’équipe.
Pour son rayonnement de bonté, pour tout le dévouement sans pareil avec lequel il a préparé les jeunes de notre secteur à la confirmation et redonné l’espérance à tous ces jeunes qu’il a côtoyés en aumônerie, nous implorons le Seigneur Dieu d’aider sa famille à traverser cette difficile épreuve.
Les obsèques de Pascal Courson auront lieu mercredi 3 décembre à 15h à Esbly. En repensant à Pascal, dans la suite de cet article, vous pourrez lire le témoignage émouvant d’Alain et revoir Pascal dans le petit album souvenir que nous vous proposons.

Nous formions un groupe ouvert, entre randonneurs et pèlerins, lié par l’amitié, le goût de la marche et les imprévus de la providence. Deux fois par an depuis 1996 et pendant une quinzaine d’années, nous partions le samedi matin à pied de la gare de Crécy pour rejoindre par les chemins l’abbaye Notre-Dame à Jouarre. Nous restions au monastère jusqu’au dimanche après-midi en partageant la vie des offices et en échangeant fraternellement nos expériences de vie, tantôt joyeuses, tantôt douloureuses, chacun à son pas. Pascal avait fait partie du noyau de départ, il y était très attaché et était souvent des nôtres, chaque fois que son travail le lui permettait. Il aimait se lever dans la nuit pour rejoindre l’office de Vigile. Il faut dire que les sœurs de Jouarre étaient très chères à son cœur. Elles avaient tenu une place importante dans son chemin vers Dieu, qui devait le conduire à la joie de la Confirmation lors du rassemblement diocésain de Combreux en juin 2000. « De quoi parliez-vous en chemin ? » : chacun de nous cheminait dans sa foi, avec des moments de grâce partagée. Pascal continuera de marcher avec nous sur nos chemins de Jouarre et d’ailleurs, avec sa chaleur fraternelle.
Alain Deleu