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Souvenir de Prague

Notre ami Jacques, habitant à  Crécy depuis son plus jeune ge, s’est épris depuis peu de cette « capitale magique de l’Europe » comme disait André Breton, je veux parler de la somptueuse et romantique capitale tchèque: Prague. Laissez-vous donc transporter dans son rêve, vous ne serez pas déçu du voyage…
Voici Prague, la ville aux toits d’Or, déjà célébrée sur les écrans d’avant-guerre.
La ville se repose au pied de son « Château ».

Tout alentour n’est que collines et vallons ombragés, domaines de villas et pavillons. Voici Praha, la cité millénaire.

Prague c’est:
– Un cristal de Bohême,
– Un ciel de Vienne,
– Un air de cymbalum, un vent de plaine hongroise et des violons tsiganes.

Prague c’est:
Du médiéval plein les rues, des tavernes, du goulasch, de l’Art déco et du tokay, Ce sont des pierres; celles de Venceslas à celles du pont Charles,

Prague c’est:
Un Népomucène toujours vivant dans les coeurs avec les prières aux Saints Guy, Cyrille-et- Méthode,

Prague c’est:
Du baroque, de l’Art nouveau, du rococo et une foule de musées, d’Alfons Mucha à Anton Dvorak.

Prague c’est:
Une Moldau redevenue Vtlava sous la baguette de Smetana et des concerts tous les soirs avec la première du Don Giovanni de son cher Mozart.

Prague c’est:
Une centaine et plus de cathédrales, d’églises, de temples et de synagogues, de chapelles, d’oratoires, de monastères et de couvents.

Alors, tenez le tout bien fort, avec une Pils,
Et vous aurez un Kafka, un Jan Palach, un Vaclav Havel, un Jan Mazaryck, un Milan Kundera, un Jan Hus, un Tomas Bata, un Emil Zatopek, une Madeleine Albright, et bien d’autres encore !

Et tout un peuple fou de liberté et fier de l’avoir enfin retrouvée.

Le 14 février, l’Eglise fête saints Cyrille et Méthode, Patrons de l’Europe

En 1980, le Pape Jean-Paul II les a déclarés patrons de l’Europe.

Pourquoi ce geste et en quoi ces deux saints qui ne nous sont pas connus nous interessent-ils aujourd’hui?

ils sont nés dans l’empire byzantin;
ce sont des frères qui ont vécu au IXème siècle;
ils sont appelés « apôtres des Slaves ».
Un siècle avant la rupture définitive entre Rome et Byzance, ils ont annoncé l’Evangile en Moravie, carrefour des influences entre l’Orient et l’Occident. Pour cela, ils ont traduit la Bible en slavon et même créé un alphabet pour écrire cette langue.

Que retenir pour nous aujourd’hui?

D’abord qu’ils ont su rendre l’Evangile compréhensible pour les peuples slaves, ensuite qu’ils ont eu un grand sens de l’unité de l’Eglise.
« Ils sont les maillons d’unité entre la tradition orientale et la tradition occidentale… Ils sont les champions de l’effort oecuménique des églises soeurs d’Orient et d’Occident… » (Jean-Paul II).
Ce sont deux qualités qui nous interpellent dans ce monde hyper-médiatisé mais qui ne sait plus toujours communiquer simplement.

Ils nous ont aussi apporté leur part de construction de l’Europe, dans le domaine religieux, mais aussi dans le domaine politique. Jean-Paul II le souligne: « Etre chrétien en notre temps signifie être artisan de communion dans l’Eglise et dans la société ». (lettre encyclique, apôtres des Slaves 1985).

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