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Messe dominicale émouvante pour les malades à  Crécy

La journée mondiale du malade (JMM) a été instituée en 1992 par Jean-Paul II et fixée chaque année au 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes. Depuis quelques années, la pastorale de la santé a proposé de célébrer un dimanche de la santé à  la date la plus proche du 11 février. En l’église Saint Georges de crécy, de nombreuses personnes malades s’étaient manifestées pour recevoir le sacrement des malades. D’autres personnes non valides, hospitalisées ou en maison de retraite ont également reçues ce sacrement pour les aider à  garder courage, à  lutter contre le mal et continuer à  vivre leur foi.
Les personnes malades ou handicapées ont besoin de soin, de visites et d’accompagnement

Quand on pense à la maladie, on ne peut pas rester insensible. Nous avons tous croisé le regard d’une personne alitée, souffrante, tiraillée par la douleur, dans une chambre d’hôpital, une maison de retraite, etc.
Nous connaissons aussi des personnes qui passent beaucoup de temps bénévolement pour aider ces personnes malades ou handicapées.
Lourdes Cancer Espérance (LCE) emmène tous les ans en septembre de nombreux pèlerins à Lourdes pour prier et aider à vivre les malades sans qu’ils subissent la maladie. La prière personnelle et communautaire est essentielle pour les malades et les accompagnants.

L’Hospitalité diocésaine de Meaux effectue également un travail remarquable au niveau de l’accompagnement des malades:

Le sacrement des malades est un sacrement qui relève spirituellement le malade
Aujourd’hui, c’est pour toutes les personnes de nos familles proches de la mort, malades ou handicapées, souffrant de maladies mentales de dépressions nerveuses ou autres souffrances psychiques que nous avons prié avec ferveur. Cette messe était également célébrée pour le personnel médical qui oeuvre tous les jours pour le bien-être et la santé des personnes malades, âgées et incapables de vivre seules.
Dans un premier temps, les personnes malades ont reçu l’imposition des mains:

Ensuite, chaque personne a été ointe par l’huile sainte:

Au moment de la procession des offrandes, au pied de l’autel qui représente le Christ, nous avons déposé un journal de l’Echo de la Vallée symbole de notre communauté, une tenue d’infirmière symbole du monde médical et un panneau évoquant les différentes associations comme la Croix Rouge, les Blouses Roses, les visiteurs dans les maisons de retraite et les hopitaux, etc…

Voici le texte de méditation que nous a lu Evelyne au cours de la célébration:

L’icône endommagée

A moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l’aider en rien.

On n’aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas en elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.

Le Christ regardait toutes les personnes qu’il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux.

C’était peut-être une beauté déformée, ab îmée, mais elle était néanmoins beauté, et il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse.

C’est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres.

Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir le coeur pur, des intentions pures, l’esprit ouvert, ce qui n’est pas toujours le cas… afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée.

Chacun de nous est à l’image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée.

Mais si l’on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les évènements, ou profanée par la haine des hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le coeur brisé.

C’est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui est perdu, que nous attacherions de l’importance.

Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun.

Anthony Bloom, Moine orthodoxe

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