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La rando Louis Braille

Le Club de Randonnée de Crécy-la-Chapelle a été l’organisateur de la rando : « Marchez dans les pas de Louis Braille », qui s’est déroulée le 11 Octobre à  Coupvray.

Trois parcours : découverte, 14 km ; initiés 19 km ; experts, 27km.
Tous les Clubs seine-marnais de rando étaient conviés pour fêter le 200ème anniversaire de la naissance de Louis Braille. C’était l’occasion idéale pour faire visiter le cadre de vie de l’inventeur de l’alphabet qui porte son nom, pour les aveugles du monde entier.

Des centaines de randonneurs, venus de tout le département et d’ailleurs, sillonnèrent, en bon ordre, villes, villages et bois des alentours en faisont honneur à notre illustre inventeur.

Louis Braille est né le 4 janvier 1809 dans une bourgade rurale, Coupvray. Son père était le bourrelier du village et Louis était le plus jeune d’une fratrie de 4 enfants. Son destin bascula quand, âgé de trois ans, il se blessa gravement à un oeil dans l’atelier de son père. Il perdit non seulement l’oeil blessé, mais aussi l’autre. Le jeune aveugle fréquenta l’école du village, tout en contribuant à la maison au travail familial de la bourrellerie. Il fut accueilli à l’Institution Royal des Jeunes Aveugles à Paris en 1819. Les caractères en relief mis au point par Valentin Haüy étaient alors en vigueur, si difficiles à lire avec les doigts. L’écriture restait aux deux procédés connus depuis Haüy : le maniement de caractères typographiques pour gaufrer le papier, ou le guide-main. Louis Braille était un élève brillant. Son ami Coltat a dit de lui : « Un air intelligent, une figure qu’illuminait assez souvent un agréable sourire, mais que jamais ne troublait une folle gaité, tout dans la physionomie du jeune Braille faisait pressentir les plus heureuses dispositions et annonçait les plus aimables qualités ». Très jeune il commença l’élaboration de sa méthode d’écriture. A l’approche de ses 18 ans, son alphabet ponctué était déjà presque au point. Il fut emporté, à 43 ans, par la tuberculose, le 6 Janvier 1852. Un siècle après sa mort il a été admis au Panthéon.

Gabriel Corradin

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