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Seigneur pardonne-nous nos offenses

Dans le prochain Echo de la Vallée n°252, vous découvrirez le dossier central du journal qui traite de la beauté des 3 sacrements de l’initiation chrétienne : le baptême, le sacrement de la porte d’entrée dans l’Eglise, l’Eucharistie, le sacrement signe d’amour par excellence, la confirmation, le sacrement qui nous fortifie par l’Esprit et nous envoie en mission.
A l’approche de la grande fête de Pâques, ces sacrements prennent un sens tout particulier au plus profond de notre coeur de chrétien. Mais pour nous y préparer, l’Eglise nous propose le sacrement de réconciliation.
Petit rappel sur la notion de péché : péchés « véniels » ou « mortels » ?
L’Eglise distingue en fait depuis le Concile de Trente (1545-1563), les péchés « mortels » des péchés « véniels ». Jean-Paul II, (dont nous fêterons le 2 avril le 5ème anniversaire de son retour vers le Père) insistait déjà sur cette distinction qui, pour beaucoup de chrétiens est dépassée. Les péchés dits « mortels » sont ceux suffisamment graves qui détruisent en nous la grâce et l’oeuvre de Dieu et qui ne peuvent être remis que dans le sacrement de Réconciliation. Les seconds dits « véniels » ou légers ou quotidiens peuvent être remis par le repentir sincère de celui qui les a commis et ne nécessitent pas forcément de les confesser.

L’Eucharistie nous sépare du péché
Mais ce sont surtout les sacrements et en particulier l’Eucharistie qui nous sépare du péché en nous purifiant des péchés commis et en nous préservant des péchés futurs. Ainsi ce n’est pas malgré nos péchés quotidiens que nous pouvons communier mais nous avons besoin de communier précisément à cause d’eux. Comme l’écrit St Ambroise, « chaque fois que nous Le recevons (dans l’Eucharistie), nous annonçons la mort du Seigneur’ (1 Cor 11,26). Si nous annonçons la mort du Seigneur, nous annonçons la rémission des péchés. Si chaque fois que son Sang est répandu, il est répandu pour la rémission des péchés, je dois toujours Le recevoir, pour que toujours Il remette mes péchés. Au début de la messe, quand nous récitons le « Je confesse à Dieu… », nous nous rappelons que le sacrement de l’Eucharistie nous purifie des péchés quotidiens. En outre, comme chaque communion augmente en nous la charité, elle contribue à nous préserver du péché mortel.
(Propos tirés du site Génération Jean-Paul II)

Pendant la Semaine Sainte, de nombreuses possibilités de recevoir le pardon nous sont offertes.
Il y aurait beaucoup d’avantages à rappeler à tous les croyants cette doctrine très ancienne de l’Eglise selon laquelle les péchés mortels sont pardonnés nécessairement par le Christ à travers le sacrement de réconciliation, et que les péchés véniels peuvent être remis de multiples façons et en particulier par la communion au Corps du Christ. Pour avoir participé à la fête du pardon à St Jean Bosco samedi dernier, à l’issue de la confession, je peux vous témoigner sincèrement de la paix qui vous envahit dans votre intime et de cette joie d’avoir le coeur touché par cet amour indicible qui vous guérit, qui vient d’en haut et qui vous transforme. N’hésitez pas à contacter le prêtre de votre paroisse, il sera toujours prêt à vous recevoir pour vous écouter.
Pour bien entrer dans le mystère de Pâques, des confessions auront lieu ce samedi 3 avril au Vieux Chapitre à Meaux de 16h à 18h.

Seigneur, pardonne-nous nos offenses,

Non pas à la mesure de nos pauvres pardons

Non pas comme nous avons l’habitude de pardonner

Non pas à l’exemple de nos pardons mercenaires et intéressés

Mais bien

Pour découvrir ta « douce pitié »

Pour éprouver ta « tendresse désarmée »

Pour apprendre nous aussi à pardonner

Pour pardonner à ceux avec qui nous partageons le pain

Pour ne pas tomber dans le désespoir de la honte

Pour renoncer au désir orgueilleux de pardonner

Pour démasquer nos fausses droitures et indignations

Pour pouvoir nous pardonner à nous-mêmes

Pour que nos pardons deviennent reflets du tien

Seigneur, pardonne-nous nos offenses

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