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Le Père Thierry Leroy vient à  la rencontre de ses lecteurs à  Crécy

Elisabeth et ses 2 collègues, de la librairie-café de Crécy ont lu le roman du Père Thierry Leroy « Renaissances Florentines ». Toutes les 3 ont apprécié. Elles sont même enchantées par l’histoire haletante de 3 personnages Sébastien, Diane et Simon aux parcours difficiles, l’atmosphère particulière qui règne à  Florence. Elles veulent en savoir plus. Devant un public nombreux (plus d’une quarantaine de personnes), en début de soirée de ce jeudi 7 mai, la gérante de la célèbre librairie de Crécy est heureuse de souhaiter la bienvenue à  notre curé de Pôle Thierry Leroy. Après avoir écrit « Le Testament de Saint Luc » et « Elles, Jérusalem », les questions fusent pour mieux connaître la facette trop méconnue de romancier de notre prêtre et ami meldois
Comment avez-vous commencé à écrire?
« Je venais juste d’être ordonné prêtre, en 1989. A cette époque, j’avais lu un livre qui raconte la vie de Saint Jean de façon très romancée. Mon évangéliste préféré est Saint Luc. J’aimerais moi aussi écrire un livre sur la vie de Saint Luc, m’exclamai-je. Un ami me répond: pour quoi ne le fais-tu pas? »
C’est donc, à partir de 1990, dans ce premier roman écrit avec une grande précision historique et théologique, que le jeune Père Thierry Leroy prit le virus d’écrire des romans contemporains.

Pourquoi ce roman se passe-t-il à Florence?
Je suis amoureux de cette ville, c’est elle et pas une autre. A Rome ou ailleurs, je n’aurai pas pu écrire la même histoire. Cette ville de Florence me procure des sensations particulières, elle est pour moi semblable à une personne. Quand j’y retourne (j’y étais encore la semaine dernière), je me sens chez moi.

Comment écrivez-vous vos histoires?
J’ai mis 10 ans à écrire ce livre. Le point de départ de ce roman est un fait vécu. Le 31 décembre 2001, je participais à la dernière messe de l’année célébrée dans cette magnifique cathédrale de Florence, sous cette coupole remarquable où sont représentés la dureté du Jugement dernier, le Christ bénissant les foules et la vie de Saints. A l’ambon, tout près de la chorale, un prêtre dirigeait le choeur avec ferveur quand il s’effondra subitement, frappé d’un infarctus foudroyant. Transporté d’urgence à la sacristie puis emmené à toute hâte par les secouristes à l’hôpital, le pauvre homme succomba dans l’ambulance (je l’appris deux jours après, le portable n’était pas répandu comme aujourd’hui donc pas de nouvelles par internet, et le journal papier était absent des kiosques le 1er de l’an). Quelques jours plus tard, j’ai voulu en savoir plus sur ce personnage qui m’a beaucoup marqué. J’ai donc mené l’enquête auprès de personnes qui l’avaient connu:c’était un musicien, organiste, un pianiste réputé au-delà du seul milieu ecclésial. Cette histoire qui est relatée dans le livre a donc déclenché l’écriture de ce roman.
C’est au gré des journées qui passent que je fabrique mes héros, quand l’inspiration me vient. Si, à un moment donné, j’ai une idée, je l’enregistre rapidement sur mon portable. J’écris donc mes histoires au fur et à mesure.
Pour mes 3 personnages principaux, leur seul point commun est qu’ils traversent, chacun à leur niveau, une période difficile de leur vie. Qui sont-ils?
Sébastien est professeur universitaire à Florence. Au début du roman, il n’est vraiment pas bien.
Diane a rencontré la foi et vient de conna ître un deuil. Elle est dans une situation délicate.
Simon est le filleul spirituel de Diane. Il traverse une grave crise d’adolescence.
L’histoire, c’est l’union de leur trois solitudes, lors de vacances passées à Florence. Je vous laisse découvrir la suite en lisant mon livre.

Bonne lecture.

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