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Y a-t-il une étoile dans nos vies?

Voilà  une curieuse question, me direz-vous? Et pourtant, en ce temps de Noöl, n’est-ce pas l’occasion de nous la poser? Car, nous connaissons tous l’histoire de cette étonnante étoile qui a conduit les mages, des hommes pourtant férus d’astrologie, jusqu’à  une pauvre étable perdue en Judée, et pour voir qui ?




Un enfant nouveau-né, dans le plus strict dénuement, seulement réchauffé par le souffle d’un âne et d’un boeuf! Quelle extraordinaire aventure que celle-ci ! Et ces mages, issus d’un lointain Orient, viennent offrir leurs richesses: de l’or, de l’encens, et de la myrrhe.
Curieuse question, en effet, car d’aucuns diront: comment distinguer particulièrement une étoile parmi les milliards d’étoiles existant dans le ciel?
Et nos vies personnelles, ne sont-elles pas elles-mêmes envahies par des dizaines d’étoiles? Ne sommes-nous pas attachés, en admiration, devant telle étoile, telle « star » du chant, de la danse, de la politique spectacle, bien assis devant notre inséparable télévision?

Et nos nouvelles étoiles ne seraient-elles pas notre téléphone portable ou notre ordinateur qui, grâce à internet, nous font rêver de tout?
Des étoiles… oui, nous en sommes environnés; mais la plupart sont des étoiles filantes ! Ce n’est donc pas à celles-ci que nous allons attacher nos vies.
Non, pour nous chrétiens, l’étoile que nous devons chercher c’est celle qui nous donnera la lumière indispensable pour éclairer nos vies.
C’est peut-être, dans nos nuits de doute, de tristesse ou de solitude que nous découvrirons la petite lampe intérieure, la petite veilleuse qui existe en chacun de nous.


Edmond Rostand l’a écrit dans « Chantecler »: « c’est dans la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ». Pour nous chrétiens, cette lumière qui guidera nos vies, elle est née dans la nuit de Noël, à Béthléem, en Judée.
Notre étoile, c’est Lui, Jésus, qui proclamera plus tard: Je suis, le chemin, la vérité, la vie.
Accepterons-nous de LE suivre?

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